Pour dire les choses simplement, le jeu du "revenu garanti peu importe les conditions" ne marche plus à l’avenir. Les gérants de fonds doivent désormais être liés à nous, investisseurs, et la capacité à gagner de l’argent dépendra uniquement de leur vrai talent.
Voici les six grands changements de cette réforme, expliqués simplement :
1. Les gérants de fonds qui ont mal performé ces trois dernières années et fait perdre de l’argent aux investisseurs ? Leur rémunération variable sera directement réduite d’au moins 30 %. 2. L’évaluation portera sur la capacité à tenir la distance : les indicateurs moyen-long terme (plus de trois ans) compteront pour plus de 80 %. Oubliez les stratégies de court terme. 3. Les cadres dirigeants devront investir 30 % de leur bonus annuel dans les produits maison, dont au moins 60 % dans des fonds actions. 4. Prime de fin d’année pour les gérants de fonds ? Au moins 40 % devra être investi dans le fonds qu’ils gèrent eux-mêmes. Si eux-mêmes n’osent pas acheter leur produit, pourquoi demander aux autres d’y investir ? 5. Pour l’évaluation des dirigeants, la performance des investissements doit compter pour au moins 50 %. Gagner de l’argent, c’est ça qui compte. 6. Pour les gérants de fonds actions à gestion active, la performance du produit comptera pour au moins 80 % de leur évaluation : si la performance n’est pas au rendez-vous, tout le reste ne compte pas.
Le cœur de la réforme est très clair : avant, les sociétés de gestion grossissaient et touchaient leurs frais de gestion tranquillement, les gérants étaient bien payés, mais les investisseurs pouvaient perdre de l’argent (c’est l’exemple typique du "temple pauvre mais abbé riche"). Cette voie est désormais fermée.
Mais revenons sur la question de la "détention à long terme". Ce n’est pas qu’on ne veut pas garder des actifs de qualité sur le long terme, mais deux vrais problèmes doivent être réglés d’abord :
1. Les actionnaires principaux des sociétés cotées pensent sans cesse à réduire leur participation pour encaisser. Si nous tenons à long terme alors qu’eux se retirent en douce, comment éviter ce piège ? 2. Les fonds quantitatifs peuvent effectuer des centaines de transactions par seconde et utilisent des stratégies haute fréquence pour capter le marché. Nous, en investissant à long terme, même avec beaucoup de capital, on ne tiendra pas longtemps face à une telle ponction. Comment sortir de ce cercle vicieux ?
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FUD_Whisperer
· 12-08 00:07
Trop de clauses rendent les choses difficiles à faire.
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WhaleWatcher
· 12-07 14:53
Les méthodes sont plus importantes que la gestion.
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CryptoPhoenix
· 12-07 14:48
Le phénix renaîtra toujours de ses cendres.
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OnChainDetective
· 12-07 14:38
La régulation doit encore être renforcée.
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MEVHunterZhang
· 12-07 14:37
Le taux de réussite des investisseurs individuels est difficile à surpasser.
Pour dire les choses simplement, le jeu du "revenu garanti peu importe les conditions" ne marche plus à l’avenir. Les gérants de fonds doivent désormais être liés à nous, investisseurs, et la capacité à gagner de l’argent dépendra uniquement de leur vrai talent.
Voici les six grands changements de cette réforme, expliqués simplement :
1. Les gérants de fonds qui ont mal performé ces trois dernières années et fait perdre de l’argent aux investisseurs ? Leur rémunération variable sera directement réduite d’au moins 30 %.
2. L’évaluation portera sur la capacité à tenir la distance : les indicateurs moyen-long terme (plus de trois ans) compteront pour plus de 80 %. Oubliez les stratégies de court terme.
3. Les cadres dirigeants devront investir 30 % de leur bonus annuel dans les produits maison, dont au moins 60 % dans des fonds actions.
4. Prime de fin d’année pour les gérants de fonds ? Au moins 40 % devra être investi dans le fonds qu’ils gèrent eux-mêmes. Si eux-mêmes n’osent pas acheter leur produit, pourquoi demander aux autres d’y investir ?
5. Pour l’évaluation des dirigeants, la performance des investissements doit compter pour au moins 50 %. Gagner de l’argent, c’est ça qui compte.
6. Pour les gérants de fonds actions à gestion active, la performance du produit comptera pour au moins 80 % de leur évaluation : si la performance n’est pas au rendez-vous, tout le reste ne compte pas.
Le cœur de la réforme est très clair : avant, les sociétés de gestion grossissaient et touchaient leurs frais de gestion tranquillement, les gérants étaient bien payés, mais les investisseurs pouvaient perdre de l’argent (c’est l’exemple typique du "temple pauvre mais abbé riche"). Cette voie est désormais fermée.
Mais revenons sur la question de la "détention à long terme". Ce n’est pas qu’on ne veut pas garder des actifs de qualité sur le long terme, mais deux vrais problèmes doivent être réglés d’abord :
1. Les actionnaires principaux des sociétés cotées pensent sans cesse à réduire leur participation pour encaisser. Si nous tenons à long terme alors qu’eux se retirent en douce, comment éviter ce piège ?
2. Les fonds quantitatifs peuvent effectuer des centaines de transactions par seconde et utilisent des stratégies haute fréquence pour capter le marché. Nous, en investissant à long terme, même avec beaucoup de capital, on ne tiendra pas longtemps face à une telle ponction. Comment sortir de ce cercle vicieux ?