PetroChina vise les stablecoins tandis qu'Eric Trump note le pouvoir crypto de la Chine

Le géant pétrolier asiatique PetroChina semble plonger ses orteils dans les eaux de la crypto. Ils envisagent des stablecoins pour les paiements transfrontaliers. Cela fait suite au cadre réglementaire de Hong Kong.

La curiosité crypto de PetroChina

Les médias locaux laissent entendre que PetroChina pourrait utiliser des stablecoins pour des règlements internationaux. Gros coup.

Lors d'une réunion semestrielle, Wang Hua, le CFO de l'entreprise, a mentionné qu'ils surveillent les développements de l'Ordonnance sur les stablecoins à Hong Kong. Un timing intéressant.

Hong Kong a adopté son ordonnance sur les stablecoins en 2025. C'est un événement important. Les règles exigent des licences pour toute personne émettant des stablecoins référencés sur des devises ou des jetons indexés sur le HKD dans la juridiction.

L'ordonnance est entrée en vigueur le 1er août. Elle vise à superviser les actifs numériques tout en encourageant l'innovation. Il n'est pas tout à fait clair à quel point elle sera restrictive dans la pratique. Les entités agréées peuvent offrir ces jetons à Hong Kong. Les investisseurs de détail ne peuvent accéder qu'aux jetons des émetteurs qualifiés.

Paul Chan Mo-po, le secrétaire aux Finances de Hong Kong, a un jour souligné que les stablecoins pourraient rendre les paiements transfrontaliers plus efficaces. Moins chers aussi. Aux taux d'octobre 2025, 149 USD se traduit par environ 1 159 HKD. Le taux de change est d'environ 1 USD pour 7,78 HKD.

PetroChina étudie maintenant si les stablecoins fonctionnent pour leurs besoins transfrontaliers. Leur première véritable étape vers les actifs numériques selon les règles de Hong Kong.

L'essor de la crypto à Hong Kong et la position de la Chine

Wang n'a pas donné de calendrier. Il a juste dit qu'ils "suivraient de près les évolutions politiques et développaient des capacités techniques." Vague, non ? On dirait qu'ils sont encore en mode recherche.

La HKMA a accordé une période de transition de six mois. Ils ont incité les groupes intéressés à postuler avant le 30 septembre. Plusieurs candidatures ont été reçues, selon le secrétaire aux Finances de Hong Kong.

Certaines entreprises ont pris de l'avance. Reitar Logtech a postulé. Il en va de même pour la branche à l'étranger d'Ant Group. JD.com testait des jetons indexés sur le HKD dans un bac à sable réglementaire plus tôt cette année grâce à JD Coinlink.

Hong Kong se lance dans la crypto. Mais les autorités s'inquiètent d'un excès de battage. Le marché leur semble "trop enthousiaste".

Pendant ce temps, les régulateurs chinois du continent auraient dit aux entreprises d'arrêter de promouvoir les stablecoins. Ils s'inquiètent de la fraude.

Pourtant, Eric Trump, fils du président américain Donald Trump, a récemment souligné l'importance de la crypto-monnaie en Chine lors de Bitcoin Asia 2025. Il a qualifié la Chine de "satané pouvoir" dans ce secteur. L'homme d'affaires américain pense que les États-Unis et la Chine comprennent les actifs numériques "mieux que quiconque dans le monde."

"Il n'y a pas de doute que la Chine est une sacrée puissance dans ce monde," a déclaré Trump. Il veut que son père et le Président Xi parlent de Bitcoin. Souhait ambitieux.