Le chiffrement de Bitcoin pourrait tomber dans 2 ans et 4 mois : un analyste lance un avertissement apocalyptique quant à la menace quantique - U.Today

La plus grande menace existentielle pour Bitcoin pourrait désormais avoir un compte à rebours, car selon l’analyste crypto Charles Edwards, l’horloge tourne en direction du 8 mars 2028, à exactement 11h23 — le moment où les ordinateurs quantiques pourraient théoriquement déchiffrer les clés privées protégeant chaque portefeuille Bitcoin et, en fait, presque toutes les autres cryptomonnaies existantes.

La source de cette estimation, Quantum Doom Clock, visualise le risque avec une précision scientifique. Elle affirme qu’en deux ans, quatre mois et deux jours, les processeurs quantiques atteindront l’échelle de qubits logiques nécessaire pour casser le chiffrement par courbe elliptique et RSA, qui sont, en termes plus simples, les fondations mathématiques qui sécurisent presque tous les actifs numériques.

À l’origine de cette projection se trouvent les courbes de croissance actuelles des qubits, les ratios de conversion physique en logique, ainsi que les hypothèses sur le taux d’erreur publiées par IBM, Google et des études académiques. En particulier, le modèle de données extrapole la montée de 53 qubits (Google Sycamore, 2019) à plus de 6 000 prévu d’ici la fin 2027.

Ce modèle a été développé par le Dr Richard Carback, pionnier en cryptographie et vie privée numérique, qui a cofondé le réseau xx, et Colton Dillion, un entrepreneur crypto vétéran impliqué dans les portefeuilles de calcul multipartite et les startups SocialFi.

Leur modèle suppose que les progrès en informatique quantique continueront à un rythme exponentiel actuel.

Scénario apocalyptique pour la crypto

Le « jour du jugement », aussi appelé scénario « Q-Day », ne concerne pas un effondrement immédiat, mais le timing. Une fois qu’un processeur quantique atteindra environ 1 673 qubits logiques, il pourrait exécuter l’algorithme de Shor suffisamment rapidement pour déduire les clés privées à partir des adresses publiques, rendant vulnérables les portefeuilles Bitcoin et Ethereum existants.

À moins que les réseaux ne migrent vers des algorithmes résistants à la quantique ou des signatures post-quantiques avant ce seuil, met en garde Edwards, la propriété cryptographique pourrait disparaître du jour au lendemain — une économie numérique de 2,5 trillions de dollars effacée par les mathématiques.