La Banque d’Angleterre a récemment lancé un rebondissement dans le débat sur les stablecoins. Au lieu d’une interdiction permanente comme beaucoup le craignaient, la banque centrale évoque désormais des limites temporaires de détention — ce qui ressemble à un « on va calmer le jeu une fois la situation stabilisée ».
Voici le contexte
La vice-gouverneure Sarah Breeden a dévoilé la stratégie : la BoE craint que si les stablecoins explosent, les gens retirent massivement leur argent des banques traditionnelles. La vraie inquiétude n’est pas tant les stablecoins en eux-mêmes, mais l’effet domino sur le crédit et le prêt.
Donc, le plan ? Limiter :
La quantité que peuvent détenir les particuliers et les entreprises en stablecoins systémiques
La taille totale et le volume des transactions de ces actifs
Le hic : ces limites seront levées dès que les régulateurs jugeront que les stablecoins ne représentent plus une menace pour l’économie réelle. En clair : il s’agit d’une mesure de containment, pas d’un mur permanent.
La situation se complique
Breeden a aussi laissé entendre que les grandes entreprises pourraient bénéficier d’une dérogation — elles pourraient détenir beaucoup plus si nécessaire. Par ailleurs, elle a défendu la position du Royaume-Uni face aux critiques selon lesquelles le pays serait à la traîne, en annonçant que des consultations auront lieu plus tard cette année, avec un cadre réglementaire final prévu pour l’année prochaine.
Ce que cela signifie
C’est en réalité une atténuation de la position par rapport aux propositions initiales plus strictes. La BoE ne dit pas « les stablecoins sont mauvais », mais plutôt « freinons jusqu’à ce qu’on soit sûrs que cela ne met pas en danger le système bancaire ». C’est beaucoup plus nuancé qu’un rejet pur et simple.
La vraie question : une fois la stabilité retrouvée, suppriment-ils vraiment ces limites ou le terme « temporaire » deviendra-t-il permanent ?
En résumé : le Royaume-Uni joue la carte de la gestion des risques avec les stablecoins, pas celle du rejet. Restez à l’écoute.
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Le pari de la Banque d'Angleterre sur la stablecoin : plafond temporaire, puis quoi ?
La Banque d’Angleterre a récemment lancé un rebondissement dans le débat sur les stablecoins. Au lieu d’une interdiction permanente comme beaucoup le craignaient, la banque centrale évoque désormais des limites temporaires de détention — ce qui ressemble à un « on va calmer le jeu une fois la situation stabilisée ».
Voici le contexte
La vice-gouverneure Sarah Breeden a dévoilé la stratégie : la BoE craint que si les stablecoins explosent, les gens retirent massivement leur argent des banques traditionnelles. La vraie inquiétude n’est pas tant les stablecoins en eux-mêmes, mais l’effet domino sur le crédit et le prêt.
Donc, le plan ? Limiter :
Le hic : ces limites seront levées dès que les régulateurs jugeront que les stablecoins ne représentent plus une menace pour l’économie réelle. En clair : il s’agit d’une mesure de containment, pas d’un mur permanent.
La situation se complique
Breeden a aussi laissé entendre que les grandes entreprises pourraient bénéficier d’une dérogation — elles pourraient détenir beaucoup plus si nécessaire. Par ailleurs, elle a défendu la position du Royaume-Uni face aux critiques selon lesquelles le pays serait à la traîne, en annonçant que des consultations auront lieu plus tard cette année, avec un cadre réglementaire final prévu pour l’année prochaine.
Ce que cela signifie
C’est en réalité une atténuation de la position par rapport aux propositions initiales plus strictes. La BoE ne dit pas « les stablecoins sont mauvais », mais plutôt « freinons jusqu’à ce qu’on soit sûrs que cela ne met pas en danger le système bancaire ». C’est beaucoup plus nuancé qu’un rejet pur et simple.
La vraie question : une fois la stabilité retrouvée, suppriment-ils vraiment ces limites ou le terme « temporaire » deviendra-t-il permanent ?
En résumé : le Royaume-Uni joue la carte de la gestion des risques avec les stablecoins, pas celle du rejet. Restez à l’écoute.