Trump a réaffirmé que le président a le pouvoir de décider s'il faut imposer des droits de douane.

Le 9 novembre, Trump a publié un message réaffirmant que le président des États-Unis a le pouvoir de décider s'il impose des tarifs : « Alors, clarifions les choses ? Le président américain est autorisé (et le Congrès l'a complètement approuvé !) à arrêter tout commerce avec des pays étrangers (c'est beaucoup plus compliqué que d'imposer des tarifs !), et il peut également délivrer des licences aux étrangers, mais il ne peut pas imposer de simples tarifs aux étrangers, même pour des raisons de sécurité nationale. Ce n'est absolument pas l'intention de nos grands fondateurs ! C'est tout simplement ridicule ! D'autres pays peuvent nous imposer des tarifs, mais nous ne pouvons pas leur en imposer ? C'est leur rêve ! Les entreprises affluent aux États-Unis uniquement à cause des tarifs. Est-ce que la Cour suprême des États-Unis n'a pas encore été informée de cela ? Qu'est-ce qui se passe vraiment ? » Ce mercredi, la Cour suprême des États-Unis a débuté des débats oraux sur la légitimité de l'imposition massive par Trump de tarifs réciproques. En dehors des juges libéraux de la Cour suprême, plusieurs juges conservateurs ont également exprimé des doutes sur la légitimité des tarifs de Trump. Le juge en chef de la Cour suprême, Roberts (John Roberts), a déclaré que les tarifs de Trump sont une taxe sur les Américains, ce qui relève toujours du pouvoir central du Congrès. Parmi les trois juges qu'il a nommés, Gorsuch (Neil Gorsuch) et Barrett (Amy Coney Barrett) ont également soulevé des questions critiques et examiné en profondeur les arguments des opposants aux tarifs. La majorité des juges conservateurs à la Cour suprême est de 6 contre 3. La Cour suprême pourrait annoncer son verdict en décembre.