Le Japon met en place un plan budgétaire sérieux. Le gouvernement vient de créer un bureau spécialisé—oui, ils l'appellent l'unité DOGE—pour traquer les subventions gonflées, les allégements fiscaux douteux et les dépenses qui ne mènent nulle part.

Le timing est intéressant. La Première ministre Sanae Takaichi a annoncé cela juste après avoir dévoilé un plan de relance de 21,3 trillions de yens. Ils injectent donc de l'argent d'une main tout en promettant d'éliminer le gaspillage de l'autre. Un classique numéro de jonglage bureaucratique.

La mission ? Réduire les dépenses inutiles sans étouffer l'élan économique. Plus facile à dire qu'à faire quand vous essayez de maintenir la croissance tout en réduisant les dépenses de programmes vieux de plusieurs décennies. Washington a essayé quelque chose de similaire récemment - maintenant Tokyo prend des notes.

Il reste à voir si cette expérience DOGE réduit réellement le déficit ou si elle devient simplement un autre bureau gouvernemental. Mais au moins, quelqu'un se demande où va réellement tout cet argent.