Les contrats à terme sur le gaz naturel de Nymex pour décembre ont clôturé en baisse de 0,68 % lundi, sous pression en raison de conditions météorologiques mixtes et d'une production intérieure en forte hausse.
Les vents contraires :
La production de gaz sec des États-Unis dans les 48 États contigus a atteint un niveau record de 112,2 bcf/jour lundi, soit une augmentation de 8,3 % par rapport à l'année précédente. Cet approvisionnement record pèse lourdement sur les prix. L'EIA a récemment révisé à la hausse ses prévisions de production pour 2025 à 107,67 bcf/jour, et avec le nombre de plates-formes de forage actives près des sommets des 2 dernières années (127 rigs), plus de gaz arrive sur le marché.
Les prévisions météorologiques sont également mitigées. Alors que les deux tiers est des États-Unis font face à des conditions plus froides jusqu'au début décembre (bullish pour la demande de chauffage), le Sud-Est et l'Ouest sont en tendance plus chaude, ce qui est un net négatif pour la consommation.
Qu'est-ce qui soutient les prix :
Le rapport d'inventaire de l'EIA de la semaine dernière a montré un tirage de 14 bcf, dépassant les attentes du consensus de 12 bcf. Cependant, le stockage reste adéquat à 3,8 % au-dessus de la moyenne sur 5 ans. Du côté de la demande, la production d'électricité aux États-Unis a augmenté de 5,33 % d'une année sur l'autre au cours de la semaine se terminant le 15 novembre, signalant une consommation solide dans le secteur de l'énergie.
La vue d'ensemble :
Production record + demande de chauffage mixte + inventaire adéquat = pression à la baisse. Le stockage de gaz en Europe est à 81 % de sa capacité par rapport à une moyenne saisonnière de 90 %, ce qui suggère que l'offre mondiale n'est pas non plus tendue.
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Le gaz naturel chute alors que la production américaine atteint un niveau record
Les contrats à terme sur le gaz naturel de Nymex pour décembre ont clôturé en baisse de 0,68 % lundi, sous pression en raison de conditions météorologiques mixtes et d'une production intérieure en forte hausse.
Les vents contraires :
La production de gaz sec des États-Unis dans les 48 États contigus a atteint un niveau record de 112,2 bcf/jour lundi, soit une augmentation de 8,3 % par rapport à l'année précédente. Cet approvisionnement record pèse lourdement sur les prix. L'EIA a récemment révisé à la hausse ses prévisions de production pour 2025 à 107,67 bcf/jour, et avec le nombre de plates-formes de forage actives près des sommets des 2 dernières années (127 rigs), plus de gaz arrive sur le marché.
Les prévisions météorologiques sont également mitigées. Alors que les deux tiers est des États-Unis font face à des conditions plus froides jusqu'au début décembre (bullish pour la demande de chauffage), le Sud-Est et l'Ouest sont en tendance plus chaude, ce qui est un net négatif pour la consommation.
Qu'est-ce qui soutient les prix :
Le rapport d'inventaire de l'EIA de la semaine dernière a montré un tirage de 14 bcf, dépassant les attentes du consensus de 12 bcf. Cependant, le stockage reste adéquat à 3,8 % au-dessus de la moyenne sur 5 ans. Du côté de la demande, la production d'électricité aux États-Unis a augmenté de 5,33 % d'une année sur l'autre au cours de la semaine se terminant le 15 novembre, signalant une consommation solide dans le secteur de l'énergie.
La vue d'ensemble : Production record + demande de chauffage mixte + inventaire adéquat = pression à la baisse. Le stockage de gaz en Europe est à 81 % de sa capacité par rapport à une moyenne saisonnière de 90 %, ce qui suggère que l'offre mondiale n'est pas non plus tendue.