Les contrats à terme sur le gaz naturel ont fait une pause lundi, avec un recul de 0,68 % pour le Nymex de décembre, alors que des signaux contradictoires se disputent l'attention du marché.
La pression baissière : augmentation de la production
Le principal moteur ? La production de gaz naturel aux États-Unis vient d'atteindre un nouveau record. La production des Lower-48 a grimpé à 112,2 bcf/jour lundi, en hausse de 8,3 % par rapport à l'année précédente selon les données de BNEF. Ce surplus d'offre pèse lourdement sur les prix. La dernière prévision de l'EIA n'aide pas non plus : ils ont augmenté leur estimation de production pour 2025 à 107,67 bcf/jour, une augmentation de 1 % par rapport à l'estimation de septembre.
Le nombre de foreuses actives est également proche de son plus haut niveau en 2 ans, signalant qu'une plus grande offre arrive dans le pipeline.
La météo lance un défi
Le prévisionniste Atmosphérique G2 a dressé un tableau mitigé pour la fin novembre jusqu'au début décembre : un air plus froid est attendu dans les deux tiers est des États-Unis (haussier pour la demande de chauffage), mais des conditions plus chaudes dans le Sud-Est et l'Ouest compensent cet avantage.
Les Points Brillants
Toutes les nouvelles n'étaient pas sombres :
Le rapport d'inventaire de l'EIA de la semaine dernière a montré que les stocks de gaz naturel ont chuté de 14 bcf - dépassant le consensus d'un retrait de -12 bcf et signalant des approvisionnements plus serrés que prévu.
La production d'électricité aux États-Unis a augmenté de 5,33 % d'une année sur l'autre au cours de la semaine se terminant le 15 novembre, soutenant la demande de production d'électricité à gaz.
Les inventaires actuels restent adéquats à 3,8 % au-dessus de la moyenne saisonnière sur 5 ans
Quelle est la suite ?
La vraie question : la production d'enregistrement peut-elle continuer à tempérer les prix, ou un hiver plus froid va-t-il mettre une partie de l'approvisionnement hors ligne ? Le stockage européen est à 81 % plein ( contre une moyenne saisonnière de 90 % ), ce qui suggère que les approvisionnements mondiaux restent abondants, ce qui pourrait limiter toute hausse.
En résumé : les dynamiques de surapprovisionnement sont sous contrôle pour l'instant, mais ne dormez pas sur les facteurs imprévisibles liés à l'hiver.
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Le gaz naturel chute alors que la production américaine atteint un niveau record, prévisions météorologiques mitigées.
Les contrats à terme sur le gaz naturel ont fait une pause lundi, avec un recul de 0,68 % pour le Nymex de décembre, alors que des signaux contradictoires se disputent l'attention du marché.
La pression baissière : augmentation de la production
Le principal moteur ? La production de gaz naturel aux États-Unis vient d'atteindre un nouveau record. La production des Lower-48 a grimpé à 112,2 bcf/jour lundi, en hausse de 8,3 % par rapport à l'année précédente selon les données de BNEF. Ce surplus d'offre pèse lourdement sur les prix. La dernière prévision de l'EIA n'aide pas non plus : ils ont augmenté leur estimation de production pour 2025 à 107,67 bcf/jour, une augmentation de 1 % par rapport à l'estimation de septembre.
Le nombre de foreuses actives est également proche de son plus haut niveau en 2 ans, signalant qu'une plus grande offre arrive dans le pipeline.
La météo lance un défi
Le prévisionniste Atmosphérique G2 a dressé un tableau mitigé pour la fin novembre jusqu'au début décembre : un air plus froid est attendu dans les deux tiers est des États-Unis (haussier pour la demande de chauffage), mais des conditions plus chaudes dans le Sud-Est et l'Ouest compensent cet avantage.
Les Points Brillants
Toutes les nouvelles n'étaient pas sombres :
Quelle est la suite ?
La vraie question : la production d'enregistrement peut-elle continuer à tempérer les prix, ou un hiver plus froid va-t-il mettre une partie de l'approvisionnement hors ligne ? Le stockage européen est à 81 % plein ( contre une moyenne saisonnière de 90 % ), ce qui suggère que les approvisionnements mondiaux restent abondants, ce qui pourrait limiter toute hausse.
En résumé : les dynamiques de surapprovisionnement sont sous contrôle pour l'instant, mais ne dormez pas sur les facteurs imprévisibles liés à l'hiver.