Pourquoi n'y a-t-il pas plus de couverture grand public sur les enquêtes de fraude basées sur la blockchain transformées en documentaires ? La justification en est assez convaincante :

Premièrement, le côté technique seul est fascinant—la criminalistique crypto et l'enquête sociale sur la chaîne peuvent produire des preuves irréfutables de crime. Contrairement aux affaires de fraude traditionnelles qui reposent sur l'interprétation, les preuves sur la blockchain laissent peu de place au déni. Chaque transaction, chaque mouvement de portefeuille est documenté.

Deuxièmement, le drame humain s'écrit tout seul. Les villains dans ces histoires sont souvent des acteurs vraiment terribles—escrocs en série, architectes de Ponzi, arnaqueurs de rug pull. Les victimes incluent des traders particuliers qui ont perdu leurs économies de toute une vie. C'est le genre de conflit narratif auquel le public grand public s'intéresse réellement.

Troisièmement, l'ampleur du vol est stupéfiante. Nous parlons de centaines de millions dans certains cas. Les enjeux financiers combinés à la complexité technique et aux dimensions internationales rendent ces histoires véritablement captivantes pour la télévision.

Certaines de ces enquêtes découvrent déjà des schémas révélant des vulnérabilités systémiques dans l'espace. Un traitement documentaire pourrait à la fois divertir et éduquer les spectateurs sur la façon de repérer les signaux d'alarme dans les projets crypto.