Une personne qui subit 99 % de la douleur, des soucis et de l’auto-sabotage, ce n’est pas simplement une faiblesse de caractère ou un manque de capacité, mais une “défaite de la souveraineté” qui se produit au plus profond du cerveau. Dans ce processus, ton moi est peu à peu castré, il ne te reste qu’une enveloppe obéissante. En comprenant cela, la vie change réellement, et ton cœur devient plus fort.
Mais qu’est-ce que le “moi” ? Ce n’est pas mystérieux, beaucoup de gens pensent que le “moi” est trop ésotérique, comme s’il s’agissait d’une âme intangible. Mais en réalité, ce n’est pas compliqué. Le moi, fondamentalement, c’est ta propre “façon de vivre exclusive”, ou encore, ton propre mécanisme de réaction face au monde. Quand tu manges quelque chose de délicieux, tu es heureux. Quand tu entends un son strident, tu fronces les sourcils. Lorsqu’il y a injustice, tu te mets en colère. Tout ce système de rétroaction authentique, basé sur ton corps et ton vécu, te constitue. Si une personne peut vivre selon son moi, l’anxiété, l’auto-sabotage, les dilemmes et la douleur seront considérablement réduits. Tu seras stable, libre, cohérent intérieurement et extérieurement, ton corps et ton esprit seront en harmonie, et tu pourras naturellement faire ce que tu veux vraiment faire.
Comment la souveraineté est-elle perdue ? C’est en se souciant excessivement du regard des autres. Le problème réside précisément ici : trop de gens attachent trop d’importance à l’opinion des autres. Alors, un “filtre d’harmonie” est installé de force dans le cerveau. Ce filtre est terrifiant parce que : tes véritables ressentis, avant même d’atteindre la conscience, sont interceptés et harmonisés. Par exemple : tu veux porter une robe rose pour aller au travail. Le signal de ton moi est : heureux, belle, confiante. Mais le “filtre d’harmonie” alerte immédiatement : c’est trop voyant, non ? Tes collègues ne penseront-ils pas que tu es provocante ou peu sérieuse ? Alors, pour plaire à cet “autre imaginaire”, tu coupes le signal de bonheur, le remplaçant par des instructions de “sécurité, de banalité, de conformité”, et tu sors finalement en portant un T-shirt gris.
Les conséquences à long terme sont que le moi est “épuisé et dégradé”. Ce n’est pas grave si cela arrive une ou deux fois, mais sur le long terme, cela peut devenir catastrophique. Tu finiras par éteindre le bouton de tes ressentis authentiques. Sur le plan physiologique, cela s’appelle “l’atrophie par inactivité”. Quand tu mets à plusieurs reprises “l’opinion des autres” au-dessus de “mes ressentis”, ton corps juge : puisque mes retours sont systématiquement rejetés, autant ne plus en donner. Résultat : tu ne sais plus ce que tu veux manger, ce que tu aimes, quel travail te convient, voire si tu aimes la personne en face de toi. Tu deviens peu à peu un être creux. Un radar humain, qui ne fait que refléter les signaux extérieurs, mais qui a perdu la capacité d’émettre ses propres signaux.
Plus cruel encore : plaire aux autres est en soi une norme défectueuse et contradictoire. Certains te pressent de te marier, d’autres crient “Vive la célibat”, Zhang San te trouve gros, Li Si te trouve maigre, à qui dois-tu obéir ? Tu ne peux que continuer à te décomposer : enlever un morceau pour Zhang San, en rajouter un pour Li Si, jusqu’à ce que tu aies lisse toutes tes particularités, tes arêtes, tes choses intéressantes. Tu deviens une sphère lisse. La sphère est la plus sûre, mais aussi la plus facile à faire rouler. Peu importe la direction du vent, tu te laisses emporter. Et, une sphère ne peut rien saisir. Tu perds la friction avec le monde, tu ne peux que suivre le courant.
Pourquoi es-tu prêt à abandonner ton moi ? Une vérité douloureuse, pour dire les choses franchement : se soucier excessivement du regard des autres est en réalité une forme de paresse mentale et d’attitude de bébé géant. Ce n’est pas que tu aies perdu ton moi, c’est que tu n’oses pas l’avoir. Pourquoi aimons-nous tant écouter les autres ? Parce qu’obéir est la stratégie la plus sûre. Si tu fais toujours ce que tu veux, en cas d’échec, la responsabilité te revient entièrement. Tu dois faire face aux conséquences, sans échappatoire. Mais si tu écoutes les autres, et que tu échoues, tu peux te justifier en disant : “Ce n’est pas ma faute, c’est eux qui m’ont forcé, la société m’a poussé.” L’opinion des autres devient alors ton refuge et ton bouclier face à l’échec.
Comment reprendre ta souveraineté ? Par une méthode d’auto-assistance en trois étapes : 1. Voir la faiblesse de la “perception des autres”, leur opinion n’est pas une norme, encore moins une vérité, c’est juste du bruit de fond, voire une projection psychologique. Leur évaluation, c’est comme la météo ou le bruit de la rue, à écouter sans plus. La prochaine fois que tu hésites parce que “qu’est-ce que les autres vont penser”, pose-toi deux questions : Est-ce qu’ils me paient ? Sont-ils malades si je suis malade ? Si la réponse est non, alors leur opinion n’est que le dialogue d’un NPC. 2. Renforcer “les muscles” de ton moi : déclarations de souveraineté minimes, en commençant par les choix les plus simples, redémarre ton circuit de perception—décision : choisis un plat que tu veux vraiment manger, refuse une réunion que tu ne veux pas faire, porte des vêtements qui te mettent à l’aise, et note délibérément : après avoir suivi ton instinct, qu’est-ce qui s’est réellement passé ? Tu verras que, la plupart du temps, il n’y a pas de catastrophe. 3. Prendre toute la responsabilité : le rituel ultime du retour de souveraineté. Lors de décisions importantes, même après avoir écouté des conseils, dis-toi : c’est moi qui ai fait ce choix après avoir considéré toutes les informations. Je porte la responsabilité totale du résultat. Si c’est un succès, c’est grâce à toi ; si c’est un échec, c’est aussi une leçon. Le poids de la responsabilité, c’est la mesure de ta présence.
Enfin, ne transforme pas ta vie en un système de notation de réputation, en scrutant chaque jour combien d’étoiles les autres te donnent. Tes ressentis sont ton GPS intégré. Ne le coupe pas tout le temps pour demander ton chemin. La nuit, cette étincelle encore brûlante, qui aspire toujours à plus, est ton moi le plus authentique. Écoute-la davantage. Même si tu te trompes, c’est ta propre vie. Si tu ne fais qu’écouter les autres, même en réussissant, tu ne seras qu’un figurant dans leur scénario.
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Une personne qui subit 99 % de la douleur, des soucis et de l’auto-sabotage, ce n’est pas simplement une faiblesse de caractère ou un manque de capacité, mais une “défaite de la souveraineté” qui se produit au plus profond du cerveau. Dans ce processus, ton moi est peu à peu castré, il ne te reste qu’une enveloppe obéissante. En comprenant cela, la vie change réellement, et ton cœur devient plus fort.
Mais qu’est-ce que le “moi” ? Ce n’est pas mystérieux, beaucoup de gens pensent que le “moi” est trop ésotérique, comme s’il s’agissait d’une âme intangible. Mais en réalité, ce n’est pas compliqué. Le moi, fondamentalement, c’est ta propre “façon de vivre exclusive”, ou encore, ton propre mécanisme de réaction face au monde. Quand tu manges quelque chose de délicieux, tu es heureux. Quand tu entends un son strident, tu fronces les sourcils. Lorsqu’il y a injustice, tu te mets en colère. Tout ce système de rétroaction authentique, basé sur ton corps et ton vécu, te constitue. Si une personne peut vivre selon son moi, l’anxiété, l’auto-sabotage, les dilemmes et la douleur seront considérablement réduits. Tu seras stable, libre, cohérent intérieurement et extérieurement, ton corps et ton esprit seront en harmonie, et tu pourras naturellement faire ce que tu veux vraiment faire.
Comment la souveraineté est-elle perdue ? C’est en se souciant excessivement du regard des autres. Le problème réside précisément ici : trop de gens attachent trop d’importance à l’opinion des autres. Alors, un “filtre d’harmonie” est installé de force dans le cerveau. Ce filtre est terrifiant parce que : tes véritables ressentis, avant même d’atteindre la conscience, sont interceptés et harmonisés. Par exemple : tu veux porter une robe rose pour aller au travail. Le signal de ton moi est : heureux, belle, confiante. Mais le “filtre d’harmonie” alerte immédiatement : c’est trop voyant, non ? Tes collègues ne penseront-ils pas que tu es provocante ou peu sérieuse ? Alors, pour plaire à cet “autre imaginaire”, tu coupes le signal de bonheur, le remplaçant par des instructions de “sécurité, de banalité, de conformité”, et tu sors finalement en portant un T-shirt gris.
Les conséquences à long terme sont que le moi est “épuisé et dégradé”. Ce n’est pas grave si cela arrive une ou deux fois, mais sur le long terme, cela peut devenir catastrophique. Tu finiras par éteindre le bouton de tes ressentis authentiques. Sur le plan physiologique, cela s’appelle “l’atrophie par inactivité”. Quand tu mets à plusieurs reprises “l’opinion des autres” au-dessus de “mes ressentis”, ton corps juge : puisque mes retours sont systématiquement rejetés, autant ne plus en donner. Résultat : tu ne sais plus ce que tu veux manger, ce que tu aimes, quel travail te convient, voire si tu aimes la personne en face de toi. Tu deviens peu à peu un être creux. Un radar humain, qui ne fait que refléter les signaux extérieurs, mais qui a perdu la capacité d’émettre ses propres signaux.
Plus cruel encore : plaire aux autres est en soi une norme défectueuse et contradictoire. Certains te pressent de te marier, d’autres crient “Vive la célibat”, Zhang San te trouve gros, Li Si te trouve maigre, à qui dois-tu obéir ? Tu ne peux que continuer à te décomposer : enlever un morceau pour Zhang San, en rajouter un pour Li Si, jusqu’à ce que tu aies lisse toutes tes particularités, tes arêtes, tes choses intéressantes. Tu deviens une sphère lisse. La sphère est la plus sûre, mais aussi la plus facile à faire rouler. Peu importe la direction du vent, tu te laisses emporter. Et, une sphère ne peut rien saisir. Tu perds la friction avec le monde, tu ne peux que suivre le courant.
Pourquoi es-tu prêt à abandonner ton moi ? Une vérité douloureuse, pour dire les choses franchement : se soucier excessivement du regard des autres est en réalité une forme de paresse mentale et d’attitude de bébé géant. Ce n’est pas que tu aies perdu ton moi, c’est que tu n’oses pas l’avoir. Pourquoi aimons-nous tant écouter les autres ? Parce qu’obéir est la stratégie la plus sûre. Si tu fais toujours ce que tu veux, en cas d’échec, la responsabilité te revient entièrement. Tu dois faire face aux conséquences, sans échappatoire. Mais si tu écoutes les autres, et que tu échoues, tu peux te justifier en disant : “Ce n’est pas ma faute, c’est eux qui m’ont forcé, la société m’a poussé.” L’opinion des autres devient alors ton refuge et ton bouclier face à l’échec.
Comment reprendre ta souveraineté ? Par une méthode d’auto-assistance en trois étapes : 1. Voir la faiblesse de la “perception des autres”, leur opinion n’est pas une norme, encore moins une vérité, c’est juste du bruit de fond, voire une projection psychologique. Leur évaluation, c’est comme la météo ou le bruit de la rue, à écouter sans plus. La prochaine fois que tu hésites parce que “qu’est-ce que les autres vont penser”, pose-toi deux questions : Est-ce qu’ils me paient ? Sont-ils malades si je suis malade ? Si la réponse est non, alors leur opinion n’est que le dialogue d’un NPC. 2. Renforcer “les muscles” de ton moi : déclarations de souveraineté minimes, en commençant par les choix les plus simples, redémarre ton circuit de perception—décision : choisis un plat que tu veux vraiment manger, refuse une réunion que tu ne veux pas faire, porte des vêtements qui te mettent à l’aise, et note délibérément : après avoir suivi ton instinct, qu’est-ce qui s’est réellement passé ? Tu verras que, la plupart du temps, il n’y a pas de catastrophe. 3. Prendre toute la responsabilité : le rituel ultime du retour de souveraineté. Lors de décisions importantes, même après avoir écouté des conseils, dis-toi : c’est moi qui ai fait ce choix après avoir considéré toutes les informations. Je porte la responsabilité totale du résultat. Si c’est un succès, c’est grâce à toi ; si c’est un échec, c’est aussi une leçon. Le poids de la responsabilité, c’est la mesure de ta présence.
Enfin, ne transforme pas ta vie en un système de notation de réputation, en scrutant chaque jour combien d’étoiles les autres te donnent. Tes ressentis sont ton GPS intégré. Ne le coupe pas tout le temps pour demander ton chemin. La nuit, cette étincelle encore brûlante, qui aspire toujours à plus, est ton moi le plus authentique. Écoute-la davantage. Même si tu te trompes, c’est ta propre vie. Si tu ne fais qu’écouter les autres, même en réussissant, tu ne seras qu’un figurant dans leur scénario.