Il suffit d’un simple comparatif pour en voir le signe : en 2025, les ventes de voitures neuves aux États-Unis seront d’environ 16 millions, contre environ 17 millions en 2019. En tenant compte du fait que la population américaine continue de croître durant ces six années, la consommation automobile par habitant a en réalité diminué. Qu’est-ce qui a augmenté alors ? Purement le prix.
La situation en Chine est en fait encore plus dynamique. Les ventes de voitures ne sont pas seulement bien supérieures à celles de 2019, mais la gamme de qualité a également considérablement progressé — avec le même budget, en 2019 et en 2025, on peut acheter des voitures à des niveaux totalement différents. Cela s’appelle une véritable croissance de la consommation.
Mais qu’en dit l’opinion publique ? Certains pensent même que la consommation aux États-Unis est plus dynamique. Cette logique est absurde — si les ventes n’augmentent pas et que la consommation par habitant diminue, qu’y a-t-il de fier dans une simple hausse des prix ?
Ce phénomène ne se limite pas au secteur automobile. La consommation par habitant des biens durables aux États-Unis en 2025 est même inférieure à celle de 2019. Alors, à quoi ont servi ces années de croissance rapide du PIB ? À l’investissement. On peut le voir avec la hausse folle du marché boursier américain, la richesse a principalement afflué vers la classe des actifs.
C’est là le problème : la consommation des classes populaires stagne, tandis que la richesse des riches explose. Si la consommation accessible a déjà atteint un plafond, que peuvent faire les entreprises ? Elles ne peuvent que faire monter les prix des biens essentiels pour faire grimper les chiffres — comme la flambée des loyers. En surface, la consommation totale augmente, mais en réalité, cela pousse le coût de la vie des classes populaires vers le haut. Est-ce une croissance ?
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NotAFinancialAdvice
· Il y a 7h
La vague de hausse folle du marché boursier américain n'est qu'une auto-satisfaction de la classe aisée, tandis que les populations les plus pauvres ont déjà atteint leur plafond de consommation, c'est ça la vérité.
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NFTRegretDiary
· Il y a 7h
Augmentation des prix ≠ croissance, cette logique est vraiment géniale, les États-Unis jouent à leur jeu de chiffres à la perfection.
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GateUser-a606bf0c
· Il y a 7h
Ces données, une fois comparées, ne tiennent vraiment pas. Les États-Unis jouent avec les chiffres en augmentant les prix, la Chine vend plus de voitures et en vend davantage, la différence est trop évidente.
Il suffit d’un simple comparatif pour en voir le signe : en 2025, les ventes de voitures neuves aux États-Unis seront d’environ 16 millions, contre environ 17 millions en 2019. En tenant compte du fait que la population américaine continue de croître durant ces six années, la consommation automobile par habitant a en réalité diminué. Qu’est-ce qui a augmenté alors ? Purement le prix.
La situation en Chine est en fait encore plus dynamique. Les ventes de voitures ne sont pas seulement bien supérieures à celles de 2019, mais la gamme de qualité a également considérablement progressé — avec le même budget, en 2019 et en 2025, on peut acheter des voitures à des niveaux totalement différents. Cela s’appelle une véritable croissance de la consommation.
Mais qu’en dit l’opinion publique ? Certains pensent même que la consommation aux États-Unis est plus dynamique. Cette logique est absurde — si les ventes n’augmentent pas et que la consommation par habitant diminue, qu’y a-t-il de fier dans une simple hausse des prix ?
Ce phénomène ne se limite pas au secteur automobile. La consommation par habitant des biens durables aux États-Unis en 2025 est même inférieure à celle de 2019. Alors, à quoi ont servi ces années de croissance rapide du PIB ? À l’investissement. On peut le voir avec la hausse folle du marché boursier américain, la richesse a principalement afflué vers la classe des actifs.
C’est là le problème : la consommation des classes populaires stagne, tandis que la richesse des riches explose. Si la consommation accessible a déjà atteint un plafond, que peuvent faire les entreprises ? Elles ne peuvent que faire monter les prix des biens essentiels pour faire grimper les chiffres — comme la flambée des loyers. En surface, la consommation totale augmente, mais en réalité, cela pousse le coût de la vie des classes populaires vers le haut. Est-ce une croissance ?