Récemment, deux grandes nouvelles ont secoué la scène cryptographique en Asie du Sud : l'Autorité de régulation des actifs virtuels (VARA) d’un pays d’Asie du Sud a récemment délivré un "certificat d’entrée" à deux des principales plateformes d’échange mondiales, et ce n’est pas tout, ils prévoient également de collaborer avec ces plateformes pour promouvoir la tokenisation des obligations d’État et des matières premières, avec une échelle pouvant atteindre 2 milliards de dollars.

Ce qui est intéressant, c’est qu’un côté a un besoin urgent de capitaux étrangers sous la pression de l’inflation, tandis que l’autre détient la liquidité mais peine à trouver un lieu conforme pour ses opérations. Cette opération semble répondre aux besoins des deux parties, mais la logique derrière est-elle réellement de sauver le marché, ou s’agit-il d’une expérience financière à risque inconnu ? Aujourd’hui, on va laisser de côté ces termes obscurs et expliquer tout cela en langage clair.

**Mais cette "certification" vaut-elle vraiment quelque chose ?**

Commençons par clarifier un point clé : la VARA a délivré cette fois un NOC (Certificat d’Absence d’Objection), qui est très différent d’une licence d’exploitation officielle.

Pour mieux comprendre, imaginez cela ainsi : obtenir une licence officielle, c’est comme passer son permis de conduire, on peut alors prendre la route en toute liberté ; mais un NOC ressemble plutôt à un certificat délivré par l’auto-école, qui permet à l’apprenti de s’entraîner dans un espace fermé, en attendant que la police de la circulation valide la fiabilité de votre système de sécurité (anti-blanchiment AML, conformité réglementaire).

Pour la plateforme, c’est la première étape pour entrer dans le marché. Elle peut enfin établir une filiale locale, intégrer le système anti-blanchiment local, sans avoir à mener une "guerre souterraine" comme avant.

Du point de vue réglementaire, cela ressemble davantage à une "épreuve" — une période durant laquelle la plateforme doit prouver qu’elle mérite la confiance, en accumulant des données pour l’obtention future d’une licence officielle. Pour les échanges qui veulent s’implanter durablement sur de nouveaux marchés, c’est une opportunité précieuse.