Le plan de réserve en Bitcoin du gouvernement américain est récemment redevenu un sujet d'actualité. En mars de cette année, l'ordonnance exécutive de l'administration Trump a tracé une voie : intégrer environ 210 000 BTC saisis (d'une valeur actuelle d'environ 18 milliards de dollars) dans la réserve nationale, plutôt que de les vendre aux enchères comme par le passé. Ce changement, apparemment discret, a en réalité modifié les attentes du marché — beaucoup attendaient que le gouvernement achète massivement pour faire monter les prix, mais le plan a été mis en œuvre depuis longtemps, et le BTC oscille encore autour de 87 000 dollars.

D’un point de vue macroéconomique, la portée de cette décision est profonde. Le fait que le Bitcoin, autrefois considéré comme un "actif problématique", devienne un outil de réserve de niveau national, quel signal cela envoie-t-il ? Un signal suffisamment fort pour que les investisseurs institutionnels mondiaux et les gouvernements reconsidèrent leur position. Étant donné que le gouvernement américain n’est pas pressé de vendre, les autres pays et entreprises en observant ont désormais une raison de suivre — cela crée une anticipation de stabilité de l’offre.

Mais en réalité, l’effet à court terme n’est pas aussi spectaculaire. En l’absence d’afflux de nouveaux fonds, la dynamique du marché dépend principalement de la liquidité des transactions. La tendance latérale actuelle est en fait assez logique, le marché attendant la mise en œuvre effective des politiques prévues pour l’année prochaine. À long terme, l’atténuation de la pression sur l’offre constitue indéniablement un facteur fondamental favorable.