D’un point de vue juridique, le mandat du président de la banque centrale est assez strict — il est difficile pour le président de le révoquer à sa guise pendant un mandat de 4 ans. Mais les jeux politiques ne se limitent jamais à la surface.

Les effets de "guerre psychologique" causés par des pressions fréquentes et des fuites d’informations ne doivent pas être sous-estimés. Face à une pression continue, les décideurs politiques sont très susceptibles de faire des compromis et des ajustements dans la réalité.

Selon cette logique, le marché pourrait évoluer de plusieurs manières : la banque centrale annoncera-t-elle au début de l’année une réduction plus importante des taux d’intérêt ? La tonalité des déclarations des hauts responsables s’orientera-t-elle vers un soutien économique plus accommodant ? Les déclarations de victoire politique s’accompagnent souvent d’un optimisme à court terme sur le marché boursier.

Pour des actifs risqués comme le Bitcoin et l’Ethereum, l’attente d’un assouplissement constitue en soi un signal de soutien important. Peu importe la manière dont la politique sera finalement mise en œuvre, le marché a déjà intégré dans les prix les attentes d’une amélioration de la liquidité.