Aujourd’hui, une grande nouvelle a fait exploser la toile — Meta a officiellement annoncé l’acquisition de la plateforme d’Agent IA générale Manus, pour une somme atteignant plusieurs milliards de dollars. Quelle est l’ampleur de cette transaction ? En termes d’histoire de Meta, elle ne se classe qu’après l’acquisition de WhatsApp et de Scale AI, en troisième position. Le fondateur de Manus, Xiao Hong (Red), sera directement promu vice-président de Meta, ce qui montre à quel point Meta attache de l’importance à cette opération.

Mais ce n’est pas seulement une opération de "grossiste" de la part d’une grande entreprise, c’est aussi le reflet d’un véritable tournant dans l’industrie de l’IA — nous passons d’une ère du "Chat" (dialogue simple) à celle du "Act" (exécution d’actions concrètes).

**Pourquoi Meta réalise-t-elle une telle acquisition ?**

Manus est une entreprise vraiment impressionnante. Elle diffère totalement des chatbots qui ne font que parler : son argument phare est deux mots : faire. Alors que d’autres produisent du texte dans une fenêtre de chat, Manus agit directement — dans un environnement sandbox, il manipule le navigateur comme un vrai humain, écrit du code, maîtrise divers logiciels SaaS complexes.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : seulement 8 mois après son lancement, le revenu annuel récurrent (ARR) a déjà dépassé 100 millions de dollars, avec 147 billions de tokens traités. Mark Zuckerberg lui-même utilise cette plateforme depuis longtemps, ce qui suffit à prouver la valeur réelle du produit.

**Jusqu’où Meta est-elle allée dans cette stratégie ?**

Certains disent qu’une phrase suffit à comprendre l’ambition derrière cette acquisition — Meta a besoin d’un "cerveau de niveau OS".

Réfléchissez à ce que Meta détient : WhatsApp, Instagram, ces applications de classe mondiale, avec le plus grand nombre d’utilisateurs finaux dans le monde. Mais ces applications manquaient d’un centre de contrôle intelligent, capable d’exécuter réellement des tâches. L’arrivée de Manus donne à Meta la couche d’"exécution numérique" la plus puissante.

Dans deux ou trois ans, l’IA de Meta ne sera plus simplement là pour vous pousser des publicités. Elle pourra réserver directement dans WhatsApp des billets d’avion, hôtels, voyages pour toute la famille ; elle pourra automatiquement retoucher des photos, publier, gérer vos messages privés sur Instagram ; voire prendre en charge votre flux de travail, automatisant complètement les tâches répétitives. Voilà ce que signifie un "niveau OS" dans l’espace de l’IA.

**Une percée mondiale pour l’équipe chinoise**

L’origine de Manus mérite aussi d’être soulignée. Cette entreprise est née en Chine (sa société mère est Butterfly Effect), et a récemment déplacé son siège à Singapour. Depuis ses débuts avec Monica jusqu’à aujourd’hui avec Manus, Xiao Hong (Red) et son équipe (incluant Ji Yichao, Zhang Tao, etc.) ont prouvé par l’action qu’au niveau des applications IA, les équipes chinoises disposent d’un sens aigu du produit et d’une capacité d’ingénierie de classe mondiale.

Ce n’est pas seulement une réussite commerciale, c’est aussi une reconnaissance solide de la position des développeurs chinois dans la compétition mondiale de l’IA — être repérés par les plus grandes entreprises technologiques mondiales, et se faire acquérir pour de véritables sommes, constitue une validation de leur excellence.