Citigroup a donné son accord pour la cession de sa branche russe, marquant une nouvelle vague d'institutions financières occidentales se retirant de l'exposition à la Russie. La cerise sur le gâteau ? La banque prévoit une dépréciation de 1,2 milliard de dollars sur cette opération.

Cette démarche témoigne de changements plus profonds dans la manière dont la finance traditionnelle réévalue le risque géopolitique. Lorsque des géants comme Citigroup sont contraints d'encaisser des pertes de plusieurs milliards de dollars pour désengager leurs positions, cela reflète les coûts réels de la fragmentation financière et de la pression des sanctions.

Pour les traders de crypto suivant les tendances macroéconomiques, c'est un exemple parfait de la façon dont la finance traditionnelle gère — ou ne gère pas — les régions blacklistées. Alors que les banques traditionnelles sont coincées à liquider leurs positions avec des pertes importantes, les plateformes décentralisées opèrent sans frontières. Que cela soit une bonne ou une mauvaise chose dépend de votre point de vue, mais il est intéressant de noter à quel point les deux systèmes réagissent différemment face à la même réalité géopolitique.