Voici une question qui défie l'esprit : imaginez un portefeuille qui existe exclusivement sur un satellite en orbite autour du soleil, positionné à la distance orbitale de la Terre mais décalé de plusieurs jours. Lorsqu'il reçoit un airdrop, quel fuseau horaire terrestre détermine l'événement taxable pour le propriétaire ?

Cela peut sembler absurde, mais cela met en évidence une véritable lacune dans les cadres fiscaux crypto. La plupart des juridictions relient les événements imposables aux horodatages des transactions enregistrés sur la blockchain. Mais que se passe-t-il si ces horodatages ne correspondent à aucun fuseau horaire terrestre ? La transaction est-elle enregistrée par rapport à l'UTC ? À la dernière localisation connue du portefeuille sur Terre ? Ou l'autorité fiscale se réfère-t-elle par défaut à l'endroit où réside le propriétaire ?

Cette expérience de pensée révèle comment les systèmes fiscaux actuels peinent face à des actifs numériques véritablement décentralisés et indépendants du lieu. À mesure que l'infrastructure spatiale devient moins fictive, les régulateurs devront finalement clarifier ces cas limites.