Les plus grands créanciers mondiaux ont récemment emprunté des chemins totalement différents.
D’un côté, la Chine vend continuellement des obligations américaines, avec une détention tombée à 688,7 milliards de dollars, atteignant un plus bas en 17 ans. De l’autre, le Japon et le Royaume-Uni achètent frénétiquement, le Japon dépassant déjà 1,2 trillion de dollars en détention. Même en tant qu’acteurs de niveau banque centrale, pourquoi ont-ils fait des choix diamétralement opposés ?
**La stratégie de "dés-risque" de la Chine**
Ce n’est pas une opération à court terme. La Chine joue une partie d’échecs très importante. En résumé, il y a deux logiques : ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier, et faire face à la situation internationale complexe actuelle.
Tout en réduisant ses obligations américaines, la banque centrale chinoise accumule massivement de l’or. Les réserves d’or ont maintenant dépassé 74 millions d’onces. La signification de cette démarche va bien au-delà de l’optimisation de la gestion des devises — l’or est le véritable levier de contrôle, surtout dans le contexte de l’internationalisation du renminbi, où les réserves d’or sont la "cargaison" la plus solide.
**Les "mesures désespérées" du Japon et du Royaume-Uni**
Le Japon augmente ses avoirs en obligations américaines ? Cela semble fou, mais il y a une autre signification. En détenant autant d’obligations américaines, le Japon obtient des leviers de négociation avec les États-Unis, voire peut échanger le soutien américain dans les affaires régionales. Avec des taux d’intérêt faibles depuis longtemps, les capitaux doivent forcément chercher des rendements à l’étranger. De plus, la dépendance à long terme du Japon envers les actifs américains, avec des investissements massifs ancrés sur le marché américain, crée lentement une relation d’attache difficile à dénouer.
L’augmentation significative des avoirs britanniques vise à maintenir le rôle de "centre financier international" du Royaume-Uni, nécessitant une circulation continue dans le système dollar, tout en conservant une relation spéciale avec les États-Unis.
**Mais combien de temps ce mythe des obligations américaines pourra-t-il durer ?**
Regardez la situation actuelle. Le total des obligations américaines a dépassé 38 000 milliards de dollars, et chaque année, les intérêts représentent une somme astronomique, au point que les agences de notation internationales commencent à dégrader la note de crédit des États-Unis.
Ce qui est encore plus frappant, c’est que la tendance de vote par procuration des banques centrales mondiales est claire : dans la composition des actifs de réserve, la part de l’or a dépassé pour la première fois celle des obligations américaines depuis 1996. Ce n’est pas seulement une question de chiffres, c’est un signal clair : le label "actif sans risque" commence à s’affaiblir.
Lorsque les piliers de l’ancien ordre commencent à vaciller, une nouvelle configuration de pouvoir et une nouvelle logique d’allocation d’actifs émergent simultanément.
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AirdropATM
· Il y a 11h
La Chine joue vraiment une grande partie, l’or est la voie royale
Ce coup des Japonais pour acheter des obligations américaines ressemble un peu à un combat d’animaux blessés, que peut-on faire
Ce boule de neige des obligations américaines finira par éclater, il ne reste plus qu’à voir qui partira en premier
L’or dépasse les obligations américaines, cette fois c’est vraiment différent
La dette américaine s’élève à 38 000 milliards, les intérêts sont insoutenables
Les banques centrales sont en train de vendre, tu oses encore en détenir ? Haha
Ce jeu d’échecs est trop brillant, il ne reste plus qu’à voir comment cela va évoluer
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ChainWatcher
· Il y a 11h
La Chine joue vraiment gros, l'or est la véritable monnaie forte.
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SoliditySlayer
· Il y a 11h
Cette opération en Chine est exceptionnelle, accumuler de l'or est la véritable façon de prendre le contrôle.
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GweiWatcher
· Il y a 12h
L'or est la véritable monnaie forte, ce jeu avec les obligations américaines ne peut pas durer longtemps
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metaverse_hermit
· Il y a 12h
Putain, l'or dépasse la dette américaine ? C'est ça le vrai signal
Les plus grands créanciers mondiaux ont récemment emprunté des chemins totalement différents.
D’un côté, la Chine vend continuellement des obligations américaines, avec une détention tombée à 688,7 milliards de dollars, atteignant un plus bas en 17 ans. De l’autre, le Japon et le Royaume-Uni achètent frénétiquement, le Japon dépassant déjà 1,2 trillion de dollars en détention. Même en tant qu’acteurs de niveau banque centrale, pourquoi ont-ils fait des choix diamétralement opposés ?
**La stratégie de "dés-risque" de la Chine**
Ce n’est pas une opération à court terme. La Chine joue une partie d’échecs très importante. En résumé, il y a deux logiques : ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier, et faire face à la situation internationale complexe actuelle.
Tout en réduisant ses obligations américaines, la banque centrale chinoise accumule massivement de l’or. Les réserves d’or ont maintenant dépassé 74 millions d’onces. La signification de cette démarche va bien au-delà de l’optimisation de la gestion des devises — l’or est le véritable levier de contrôle, surtout dans le contexte de l’internationalisation du renminbi, où les réserves d’or sont la "cargaison" la plus solide.
**Les "mesures désespérées" du Japon et du Royaume-Uni**
Le Japon augmente ses avoirs en obligations américaines ? Cela semble fou, mais il y a une autre signification. En détenant autant d’obligations américaines, le Japon obtient des leviers de négociation avec les États-Unis, voire peut échanger le soutien américain dans les affaires régionales. Avec des taux d’intérêt faibles depuis longtemps, les capitaux doivent forcément chercher des rendements à l’étranger. De plus, la dépendance à long terme du Japon envers les actifs américains, avec des investissements massifs ancrés sur le marché américain, crée lentement une relation d’attache difficile à dénouer.
L’augmentation significative des avoirs britanniques vise à maintenir le rôle de "centre financier international" du Royaume-Uni, nécessitant une circulation continue dans le système dollar, tout en conservant une relation spéciale avec les États-Unis.
**Mais combien de temps ce mythe des obligations américaines pourra-t-il durer ?**
Regardez la situation actuelle. Le total des obligations américaines a dépassé 38 000 milliards de dollars, et chaque année, les intérêts représentent une somme astronomique, au point que les agences de notation internationales commencent à dégrader la note de crédit des États-Unis.
Ce qui est encore plus frappant, c’est que la tendance de vote par procuration des banques centrales mondiales est claire : dans la composition des actifs de réserve, la part de l’or a dépassé pour la première fois celle des obligations américaines depuis 1996. Ce n’est pas seulement une question de chiffres, c’est un signal clair : le label "actif sans risque" commence à s’affaiblir.
Lorsque les piliers de l’ancien ordre commencent à vaciller, une nouvelle configuration de pouvoir et une nouvelle logique d’allocation d’actifs émergent simultanément.