Une véritable tempête se prépare, et son arrivée est plus proche que la plupart ne le pensent — en 2026.

Les États-Unis détiennent des dizaines de milliers de milliards de dollars de dettes qui arriveront à échéance cette année-là. Ne vous méprenez pas sur le calendrier — ce n’est pas en 2030, ni en 2040, mais précisément en 2026. La clé du problème réside dans l’histoire de ces dettes : la plupart ont été contractées dans un environnement de taux d’intérêt proche de zéro. Aujourd’hui, la situation est complètement inversée, l’ère des taux d’intérêt élevés est arrivée, ce qui signifie que toutes ces dettes doivent être refinancées dans un contexte de coûts élevés.

Il n’y a qu’une seule voie : les dépenses d’intérêts vont forcément exploser, ce n’est plus une prévision, c’est une évidence mathématique.

Face à cette situation, les décideurs n’ont que trois options sur la table. Premièrement, augmenter fortement les impôts. Deuxièmement, réduire profondément les dépenses publiques. Troisièmement, permettre au dollar de se déprécier pour diluer la charge de la dette. Mais aucune de ces trois options n’est facile, chacune entraînera des réactions en chaîne. Si aucune ne peut être choisie ou si aucune n’est bien gérée, cette bombe à retardement finira par exploser d’elle-même.

Lorsqu’une dette souveraine d’un pays arrive à échéance à une telle échelle et dans une telle fenêtre temporelle, aucun actif du marché ne peut rester à l’écart. Les actions devront être réévaluées, les obligations aussi, l’immobilier sera impacté, et même le marché des cryptomonnaies sera entraîné dans cette vague de réévaluation mondiale des actifs. La relation de valeur relative entre différents actifs sera bouleversée, et les investisseurs doivent s’y préparer.