Un sénateur du Tennessee a présenté un nouveau projet de loi qui vise à dissocier les CBDC de la définition de l’argent de l’État.
Le Sénat du Tennessee a présenté un nouveau projet de loi rédigé par le sénateur Frank Niceley qui propose de redéfinir le terme « argent » dans le Code commercial uniforme (UCC) de l’État. L’idée est d’exclure explicitement les monnaies numériques de banque centrale (CBDC) de la définition de la monnaie par l’État.
Cette décision s’aligne sur des mesures législatives similaires dans l’Indiana et la Floride, ce qui indique une tendance croissante parmi les États à examiner de près le rôle des monnaies numériques émises par le gouvernement dans leurs économies. Le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, a exprimé des réserves à l’égard des CBDC, se concentrant sur les préoccupations concernant la vie privée des individus et la portée excessive du gouvernement.
Les CBDC représentent une forme numérique de la monnaie fiduciaire d’un pays, émise et réglementée par sa banque centrale. Ils se distinguent des crypto-monnaies décentralisées comme Bitcoin (BTC), car ils sont centralisés et soutenus par le gouvernement.
Les partisans des CBDC affirment qu’elles offrent une sécurité accrue, qu’elles augmentent potentiellement l’inclusion financière et qu’elles permettent une transaction plus efficace par rapport à la monnaie traditionnelle. Cependant, des préoccupations ont été soulevées quant aux répercussions sur la protection de la vie privée et à la possibilité d’une surveillance accrue du gouvernement, compte tenu de la traçabilité des transactions numériques.
Le projet de loi du Tennessee soulève des questions importantes sur l’interaction entre la loi de l’État et la loi fédérale, en particulier si l’on considère la clause de suprématie de la Constitution des États-Unis, qui donne la priorité à la loi fédérale sur les lois des États. Cette tension n’est pas nouvelle ; Des exemples historiques comme la légalisation de la marijuana médicale en Californie en 1996, malgré la prohibition fédérale, et la résistance de certains États à la loi sur l’identité réelle, démontrent comment la législation de l’État peut avoir un impact sur la mise en œuvre des politiques fédérales.
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Le Sénat du Tennessee propose un projet de loi visant à exclure les CBDC de la définition de l’argent de l’État
Un sénateur du Tennessee a présenté un nouveau projet de loi qui vise à dissocier les CBDC de la définition de l’argent de l’État.
Le Sénat du Tennessee a présenté un nouveau projet de loi rédigé par le sénateur Frank Niceley qui propose de redéfinir le terme « argent » dans le Code commercial uniforme (UCC) de l’État. L’idée est d’exclure explicitement les monnaies numériques de banque centrale (CBDC) de la définition de la monnaie par l’État.
Cette décision s’aligne sur des mesures législatives similaires dans l’Indiana et la Floride, ce qui indique une tendance croissante parmi les États à examiner de près le rôle des monnaies numériques émises par le gouvernement dans leurs économies. Le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, a exprimé des réserves à l’égard des CBDC, se concentrant sur les préoccupations concernant la vie privée des individus et la portée excessive du gouvernement.
Les CBDC représentent une forme numérique de la monnaie fiduciaire d’un pays, émise et réglementée par sa banque centrale. Ils se distinguent des crypto-monnaies décentralisées comme Bitcoin (BTC), car ils sont centralisés et soutenus par le gouvernement.
Les partisans des CBDC affirment qu’elles offrent une sécurité accrue, qu’elles augmentent potentiellement l’inclusion financière et qu’elles permettent une transaction plus efficace par rapport à la monnaie traditionnelle. Cependant, des préoccupations ont été soulevées quant aux répercussions sur la protection de la vie privée et à la possibilité d’une surveillance accrue du gouvernement, compte tenu de la traçabilité des transactions numériques.
Le projet de loi du Tennessee soulève des questions importantes sur l’interaction entre la loi de l’État et la loi fédérale, en particulier si l’on considère la clause de suprématie de la Constitution des États-Unis, qui donne la priorité à la loi fédérale sur les lois des États. Cette tension n’est pas nouvelle ; Des exemples historiques comme la légalisation de la marijuana médicale en Californie en 1996, malgré la prohibition fédérale, et la résistance de certains États à la loi sur l’identité réelle, démontrent comment la législation de l’État peut avoir un impact sur la mise en œuvre des politiques fédérales.