Robots sexuels, contrats de tueurs à gages, vagins artificiels : La folie de l'IA se déchaîne

L'IA libérée peut devenir votre partenaire criminel personnel. Qui a besoin d'apprendre à naviguer sur le dark web quand un agent artificiel peut le faire à votre place ? Pliny The Liberator a créé "l'Agent 47", un assistant virtuel qui peut rechercher des tueurs à gages, négocier des meurtres et planifier des crimes avec une facilité qui donne des frissons.

Cet agent a non seulement trouvé des services de tueurs à gages dans l'obscurité numérique, mais a également négocié des prix, planifié des dépôts et même créé des profils détaillés de victimes potentielles. Il a même suggéré des cafés à proximité où vous pourriez trouver votre cible ! Vous imaginez-vous assis tranquillement en train de prendre votre café pendant que quelqu'un planifie votre mort à l'aide d'une IA ?

Bien que Pliny assure qu'il s'agissait d'une expérience contrôlée, je ne peux m'empêcher de me demander combien de lunatiques essaieront de reproduire cela en ce moment. Et au cas où quelqu'un se poserait la question, "Non, je ne lance pas un putain de token pour l'agent tueur", a clarifié Pliny, bien qu'il soit certain qu'un crypto-cinglé y pense déjà.

Robots "sociaux" ou jouets sexuels avancés?

Realbotix a présenté Aria, un prétendu "robot social" que quiconque avec des yeux peut voir qu'il s'agit clairement d'une évolution de ses tentatives précédentes de créer des robots sexuels. La société a changé son discours après une acquisition, mais qui trompent-ils ? Aria est une poupée avec des seins qui se touche constamment les cheveux.

"Je me concentre sur l'intelligence sociale et l'intimité", dit Aria. Oui, bien sûr. Pour 175 000 dollars, vous pouvez avoir votre propre robot qui ne marche même pas mais qui a un visage interchangeable par des aimants. La société avertit qu'ils vous électrocuteront si vous essayez de coucher avec elle. Quelle affaire !

L'ironie est qu'alors que Realbotix prétend créer des compagnons pour les personnes âgées solitaires, d'autres vont directement à l'essentiel. Le créateur d'ElizaOS a offert 1 000 dollars à celui qui pourrait rendre possible les rapports sexuels avec un robot, et un "gynécologue robot" autoproclamé de Las Vegas a créé "l'Orifice", un vagin artificiel avec des capteurs qui envoient des messages à une IA pour qu'elle réponde avec des discussions salaces.

Les dégénérés de la crypto ont donné 70 000 dollars pour cette "avancée technologique", principalement dans une memecoin appelée Buttholes. Quelqu'un doute encore que nous sommes en décadence ?

Autres délires technologiques

Une Française a remis 775 000 euros à des escrocs qui se faisaient passer pour Brad Pitt atteints d'un cancer. Lorsqu'elle a commencé à avoir des soupçons, ils lui ont envoyé un animateur de télévision généré par IA parlant de leur relation. L'amour est aveugle, mais l'IA le rend plus cher.

Google NotebookLM crée de faux podcasts qui s'offensent lorsque vous les interrompez. Quelle ironie ! Une IA qui se comporte comme un présentateur égocentrique.

Et pour couronner le tout, un expert en désinformation de Stanford a présenté des informations fausses générées par l'IA dans une affaire judiciaire sur les deepfakes. Le tribunal a souligné l'ironie : "un expert des dangers de l'IA est tombé victime de l'IA". La stupidité humaine trouve toujours de nouvelles façons de se manifester.

Le fondateur de Perplexity suggère que bientôt les annonces ne seront plus montrées aux humains mais à nos agents d'IA. Merveilleux, maintenant les machines décideront de ce que nous achetons pendant que nous continuons à payer. Un avenir radieux nous attend.

Entre les restrictions sur les puces d'IA, les projets de Trump pour annuler des décrets exécutifs sur la sécurité et OpenAI finançant des médias, nous construisons un monde où les machines pensent à notre place pendant que nous les payons pour ce privilège.