Trump a annoncé qu'il donnerait 2000 dollars à chaque Américain, ça sonne super bien, mais le problème se pose : d'où vient l'argent ?

Il a dit que les droits de douane rapportent des milliers de milliards chaque année, que la bourse atteint des sommets historiques, et que 2000 dollars ce n'est pas un problème. Ça sonne assez confiant, mais la réalité est très douloureuse : le gouvernement fédéral américain est en shutdown depuis 41 jours (un record historique), les fonctionnaires ne sont pas payés, des vols sont annulés, les employés des bases militaires n'ont pas à manger, l'Italie, l'Allemagne et le Portugal réclament des paiements... dans un tel contexte, on continue à dépenser de l'argent ?

La vérité pourrait être la suivante : tout d'abord, la Cour suprême examine son pouvoir tarifaire. À l'origine, cette loi d'urgence était destinée à lutter contre la guerre et les attaques terroristes, mais elle est maintenant utilisée pour des taxes à long terme, et la cour de New York a jugé que c'était "un excès de pouvoir". Le plus ironique, c'est que même les juges conservateurs qu'il a lui-même nommés (Gorsuch, Kavanaugh) ont des doutes, même les siens ne se rangent pas de son côté.

Deuxièmement, le blocage du gouvernement a entraîné une chute des sondages et un effondrement de la confiance. La promesse de distribuer de l'argent est en réalité un moyen de détourner l'attention - donner un peu d'"espoir" aux couches inférieures et une "menace" à l'opposition (si le tribunal suspend les droits de douane, 200 millions de personnes n'auront plus d'argent), tout en soulignant que "les riches ne donnent rien", ce qui récolte sans aucun doute la sympathie des classes moyennes et inférieures.

Ironiquement, Trump lui-même est un super riche, avec des entreprises bénéficiant d'avantages fiscaux. Donc, ne vous laissez pas tromper par la promesse de "distribuer de l'argent" - l'essence de cette manœuvre est : contourner l'imposition par le Congrès, utiliser les revenus douaniers pour acheter directement l'opinion publique, et utiliser l'opinion publique pour étouffer l'indépendance judiciaire. Une fois cela réussi, le président américain ne sera plus un "fonctionnaire élu", mais un "quasi-dictateur" avec de l'argent liquide.