Des normes plus strictes en matière de visa H-1B créent des frictions inattendues dans le flux de talents technologiques. Les nouvelles exigences n'affectent pas seulement les chiffres de l'immigration : elles redéfinissent la manière dont les entreprises des deux pays accèdent à des compétences spécialisées. Pour la main-d'œuvre technologique indienne, cela ferme une voie traditionnelle qui a alimenté des décennies de croissance professionnelle. Parallèlement, les entreprises américaines, en particulier dans les secteurs de la blockchain et de la fintech, perdent l'accès à un vivier de talents sur lequel elles comptaient fortement. Ce changement de politique crée une situation perdant-perdant : un côté voit les portes de l'opportunité se fermer, l'autre fait face à des pénuries de compétences dans des domaines critiques. Ce qui est présenté comme une mesure de protection de l'emploi national pourrait en réalité ralentir l'innovation dans des secteurs où la rareté des talents constitue déjà un défi. Les effets d'entraînement pourraient dépasser le cadre de la politique d'immigration et impacter la compétitivité des deux économies dans les domaines technologiques émergents.